5 mai 2014
elle s'abreuve du sang des roses
Chaque fin de semaine,
Il faut que j’en amène,
Six, dix, vingt, cent
Je joue de ses sentiments !
Je vois alors son sourire,
Je frémi et je l’admire.
Avide, elle les consomme,
Les plaçant, elle fredonne,
Elle les prend, les respire,
Presque comme un vampire
C’est un besoin naturel
Et pas de ton pastel,
Car ce rouge sang
Lui semble enivrant.
Elle les trouve jolies,
Soupire, semble ravie
La fleur la plus belle,
Pourtant, c’est elle !
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